Un hackeur amĂ©ricain, qui travaille pour la fondation Ethereum, est accusĂ© dâavoir formĂ© desnord-corĂ©ens à lâutilisation de la blockchain et des crypto-monnaies afin de contourner les sanctions amĂ©ricaines.
Selon un document publiĂ© par la Justice amĂ©ricaine, Virgil Griffith est soupçonnĂ© dâavoir enfreint lâInternational Emergency Economic Powers Act (IEEPA) en se rendant en CorĂ©e du Nordafin de donner une prĂ©sentation et des conseils techniques sur lâutilisation de la crypto-monnaie et sa technologie sous-jacente dans le but dâĂ©chapper aux sanctions amĂ©ricaines.
Lâinformaticien de 36 ans, originaire dâAlabama et qui rĂ©side aujourdâhui Ă Singapour, a Ă©tĂ© arrĂȘtĂ© le 28 novembre 2019 Ă lâaĂ©roport international de Los Angeles.
Alors que le ministĂšre des Affaires Ă©trangĂšres des Ătats-Unis avait refusĂ© de lui donner lâautorisation de se rendre Ă une confĂ©rence sur la blockchain en CorĂ©e du Nord, Griffith se serait quand mĂȘme rendu Ă la Pyongyang Blockchain and Cryptocurrency Conference (DPRK)en avril dernier.
Lors de lâĂ©vĂ©nement, Griffith aurait discutĂ© de la maniĂšre dont la RPDCpourrait utiliser la blockchain et la crypto-monnaie pour blanchir de lâargent et Ă©chapper aux sanctions. Il aurait ensuite commencĂ© Ă Ă©laborer des plans visant Ă faciliter lâĂ©change de crypto-monnaies entre la RPDC et la CorĂ©e du Sud, tout en sachant quâassister Ă cet Ă©change violerait les sanctions imposĂ©es Ă la RPDC.